Paludate

Enclavé. D’un côté, une Garonne aveugle, coupée par les longs bâtiments des abattoirs. De l’autre, les rails de la voie de chemin de fer et la gare. La frontière de la commune de Bègles ferme le triangle. Le quartier de Belcier est comme coupé du monde, un petit univers dont voici l’entrée, sous la voie ferrée, quai de Paludate.

Entrée du quai de Paludate

3 Commentaires

  1. pouic dit :

    pas dégueu, dis-donc !

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  2. laurence dit :

    je ne crois pas que je fréquenterai ce lieu ,seule la nuit…………………………je risque de faire peur aux hommes…!!!!!
    C’est le monde de l’urbanisme……glauque.
    Bon courage Olivier et bon périple photographique.

    Laurence

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  3. :o) BIEN BELLE PHOTO !!! Bravo !

    Le plafond décalé en « lignes de Buren » mettrait presque de la fantaisie esthétique en un lieu qui en est totalement dépourvu ! Hihihihi !

    Voici une architecture, probable ET improbable, que l’on pourrait bien nommer  » Concours de Circonstances  » !..

    Jamais pensée ni planifiée, elle s’est organisée au fil du temps, au gré de besoins qui lui sont étrangers et par la force des choses …

    Abandonne t-on le cheval ? et HoP ! voici du goudron !

    Roule t-on plus vite ? et HoP! un viaduc !

    Faut-il un grand égout ? et HoP ! un abattoir en bord de Gironde !

    Le lieu est-il puant, bruyant et vilain ? et HoP ! des miséreux !

    le  » vilain  » n’est pas cher, depuis le Moyen-Âge : il s’entasse et s’encrasse et se fond dans la masse.
    Il se tait et se tasse et s’amasse en tels lieux.

    J’aime me promener, de jour comme de nuit, dans des endroits pareils, en dépit du bon sens :
    La beauté s’y trouve autant, je trouve, qu’en des palais dorés qui sont froids et rigides, bien plus morts que vivants.
    Dans l’un, l’improbable est possible, dans l’autre le probable est certain !
    Dans l’un la vie, dans l’autre l’ennui !

    Continues à nous offrir de belles zimages, même si l’on n’est pas sages ! lol

    MERCiiiBiiiSOUUUS !
    Papou.net !

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