Les Expressifs
Le rendez-vous à ne pas manquer de la rentrée universitaire à Poitiers s’appelle les Expressifs. Anciennement PPP (Poitiers-presse-papiers), c’est un festival de 3 à 4 jours de spectacles gratuits organisé par Poitiers Jeunes et qui envahit littéralement le centre-ville. Les nombreuses scènes éparpillées un peu partout deviennent autant de piédestaux pour 150 à 200 spectacles. Buvettes et autres crêperies offrent de quoi se sustenter aux plusieurs dizaines de milliers de personnes venues voir qui de la musique, qui du jonglage ou autre art de rue, qui du théâtre, qui du cinéma… et encore toutes sortes de formes inédites et non homologuées. Un festival où il fait bon déambuler de scène en scène et où l’on rencontre souvent de véritables perles. Car si tous les spectacles ne sont pas égaux en qualité, nombreux sont ceux qui valent tout de même largement le coup d’oeil.
Malheureusement, cette année, c’est à la mode, le mot « rigueur » a un peu relativisé le succès de la manifestation. Rigueur du temps, tout d’abord, car les épisodes de froid et de pluie ne font pas bon ménage avec le spectacle de rue. Rigueur du budget ensuite : une cinquantaine de spectacles en moins, certainement en partie due à la difficulté de trouver les fonds considérables nécessaires. A cela s’ajoute le refus d’une dérogation à l’interdiction récente de boire sur la voie publique : le revenu de la vente de bière était conséquent. Breffe : une moindre fréquentation, se traduisant par une ambiance peut-être moins chaleureuse et débridée. Mais, au diable, ce ne sont pas les petites péripéties passagères qui auront la peau de cette institution pictave que sont nos Expressifs !
Au programme aujourd’hui, quelques photos de deux spectacles dont l’un était tout particulièrement réussi. Je parle du clown clochard dont on ne saura jamais si la veste qu’il brûle à chaque représentation est celle d’un véritable spectateur ou bien si elle revient à un complice.
4 Commentaires
bonjour
je suis contente de voir des photos de ces spectacles
ma filles y étais ,(elle est etudiante à poitiers )
merci a vous
je suis une copine à papa luc !!!!!
bonne chance
agnes
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Elles sont chouettouilles tes photos dis donc!
Bon sang, c’est un beau blog, et tu sais quoi, et ben je l’ajoute à mes favoris, en étant persuadée que ça te fait une belle jambe, surtout la gauche.
à bien tôt
Caro
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J’ai une citation d’une relation à toi (pas intime mais quand même!) qui donne à réfléchir. « On existe que si on est photographié »
Il y a de quoi s’interroger sur l’existence du réel et la perception que l’on en a. Sans blague, tu te rends compte de tout et tous ceux que tu enfantes avec ta boite à image! Après le photographe, je n’en connais qu’un autre capable d’en faire autant. Enfin, du moins à ce qu’on dit. Il s’appelle dieu, ou quelque chose comme ça.
Et voilà la question à dix balles: qui est l’auteur?
J’ai choisi cet endroit parce que le jeu des comédiens que tu as saisi si bien et de façon si esthétique s’y prêtait particulièrement. C’est bien dans l’instant que tu as fixé qu’ils continuent à exister en tant que personnages bien après la fin du spectacle. Mais ils sont aussi ton regard sur eux à cet instant. Le spectacle aurait pu être infect, il n’en reste que l’image et elle le magnifique
Quant au fou qui a écrit ça, je t’aide afin que tu ‘ailles pas perdre trop de temps dans un dico de citations: tu l’as fréquenté quelques années assidument .(2 en fait)
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Une relation ! Si seulement ! Il n’y a malheureusement plus que sur les pages de ses livres que l’on peut connaître Borges aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, c’est très flatteur. Merci.
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